Bonjour Ludovic, vous êtes le gérant de la Biocoop La Graine en Vexin, à Magny-en-Vexin dans le Val d’Oise, point de vente utilisateur des meubles vracs liquides QUALIVRAC. Dites-nous en un peu plus sur vous et ce magasin.
Je suis Ludovic Pessot, effectivement gérant de ce magasin coopératif qui est un des 600, environ, du réseau Biocoop. Au mois de mai 2020, cela a fait exactement trois ans que nous avons ouvert, avec une surface commerciale de 250 m². Très rapidement, nous avons su trouver notre place dans cette petite région, où il n’y a pas d’autre magasin bio dans un rayon d’environ 15 km.
Le Vexin est un parc naturel régional, mais où l’agriculture intensive est très développée et où il y a une sensibilisation importante à faire sur l’alimentation bio, qui petit à petit porte ses fruits.

En tant que consommateur, comme nous le sommes tous, que représente le vrac pour vous ?
Personnellement, cela fait longtemps que je n’achète plus aucun produit emballé. Je composte aussi tous mes déchets alimentaires, et compléter cela par la réduction des emballages alimentaires est pour moi quelque chose d’essentiel pour avoir une démarche complète. La disparition des emballages est quelque chose que je veux vraiment voir se développer encore plus.
Le vrac, vrai impératif, obligatoirement lié au bio ?
Le vrac est pour moi une urgence à court ou moyen terme. La question des emballages est un problème que nous devons corriger très très vite, car plus on attend, plus cela provoque des dégâts sur la planète.
Certes, on peut consommer du vrac non bio et on peut aussi avoir du bio non en vrac, mais cela me paraît de moins en moins compatible, en tout cas au moins pour ce qui concerne les produits bio transformés suremballés comme on le voit en grande distribution conventionnelle.
Comment le vrac est-il accueilli par votre clientèle ?
Au moment de l’élaboration de notre magasin, le vrac était une thématique qui commençait vraiment à poindre, et comme nous y étions déjà très sensibles, nous avons beaucoup organisé le magasin autour d’un rayon vrac conséquent, c’est-à-dire un peu au-dessus de la moyenne de ce qui se faisait alors en termes de surface. C’est donc quelque chose qui a vraiment structuré le magasin dès le départ.
Par vrac, je précise que cela recouvre aussi tout ce qui permet de réduire les emballages et les déchets, c’est-à-dire également les fruits et légumes au poids, le fromage et la charcuterie à la coupe, etc.
Certes, il y a encore des gens qui sont encore réticents, préférant les produits emballés, car il y a encore des idées reçues sur les aspects sanitaire et hygiène, ces clients pensant que les produits emballés seraient plus propres parce que protégés.
Mais le vrac est quelque chose que la clientèle a globalement très vite recherché, et il a donc été adopté tout aussi rapidement.

Que recouvre aujourd'hui votre offre vrac ?
En plus des fruits et légumes et des produits à la coupe que je viens d’évoquer, nous proposons tous les grands classiques du vrac, allant des céréales aux légumineuses, en passant par les pâtes, le sucre, le chocolat, les liquides alimentaires comme le vinaigre de cidre ou le vin, sans oublier les produits d’entretien liquides ou solides, comme le bicarbonate de soude, le savon en copeaux et ce genre de choses.
Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir les meubles vracs liquides QUALIVRAC ?
À l’ouverture du magasin, nous sommes partis sur une solution de vrac liquide – trois références- distribuée avec un gros meuble prenant pas mal de place. Depuis, nous nous sommes bien développés et le vrac aussi. En trois ans, l’offre a vraiment explosé, de même que la demande sur le vrac liquide alimentaire et non alimentaire. Nous nous sommes donc rapidement mis à chercher une solution pour élargir la gamme.
Nous avons étudié beaucoup de possibilités, toute l’équipe se déplaçant beaucoup dans les salons professionnels comme Natexpo, BioFach ou le Salon du Vrac. Mais alors que j’étais pourtant très motivé, ce qui m’a toujours retenu c’est qu’on ne trouvait en fait que des solutions technologiquement très complexes, avec pas mal d’entretien et de maintenance, avec une infrastructure lourde incluant une installation électrique, un compresseur, etc. Donc quelque chose de déjà coûteux à l’achat et à mon avis également coûteux en maintenance et en suivi.
Pourquoi QUALIVRAC alors ?
Ce qui m’a tout de suite intéressé avec la proposition de Matthieu Reumaux, c’est que c’est une solution d’une part sans électricité et d’autre part quasi exclusivement à base de bois et de métal pour le meuble distributeur.
En plus, le système est hyper-modulaire, facile à installer. C’est-à-dire qu’on peut le changer de place très vite, ce qui est un réel avantage dans un magasin, car on modifie régulièrement les rayons en changeant de petites choses par-ci par là. Cas dans lequel avoir de gros meubles, qui restent en place un peu à demeure et dans lesquels il faut passer des câbles, est un peu compliqué.
Ce qui m’a aussi beaucoup plu d’emblée est le fait que c’est une solution qui permet d’avoir vraiment très peu de produit restant en fin de poche, ce qui est presque paradoxal, le système étant moins technique, en comparaison de ceux plus élaborés avec une pompe aspirante, qui laissent quand même pas mal de produit au fond des poches.
Pour résumer, j’ai trouvé que QUALIVRAC est une solution vraiment élégante, qui est exactement dans l’esprit de ce que nous cherchons à faire c’est-à-dire le vrac bio zéro déchet. La démarche est en cohérence totale avec la philosophie que nous essayons de mettre en œuvre.
Voilà. Ce sont tous ces facteurs qui ont fait que quand nous avons découvert QUALIVRAC, avec toute l’équipe, pour nous cela a été vraiment une évidence, et nous nous sommes dit : « Ça y est, on a trouvé ! ».